Léo, dessinateur et scénariste des séries de BD Aldébaran et Bételgeuse, parues aux éditions Dargaud, inclut toujours une petite surprise dans ses tomes. A la fin du tome 2 de Bételgeuse, se trouve décrit le principe physique d'un appareil imaginaire, l'impulseur centifuge. Il s'agit d'un moteur permettant la lévitation et la propulsion d'un véhicule, en l'occurence nommé aérojeep. Par respect des droits d'auteur, je ne reproduis pas ici cette description, et vous invite à aller jeter un oeil dans la BD.
L'idée est intéressante, et ne fait appel qu'à des principes physiques connus. Au point qu'on peut se demander pourquoi un tel engin n'existe pas déja... Mais l'on sait bien qu'un véhicule pouvant s'élever dans les airs sans s'appuyer sur rien, ça n'est pas possible. Pourtant la description de Léo est convaincante...
(Quand aux trains à lévitation magnétique, ils s'appuient sur un champ magnétique, lequel est produit par des rails qui s'appuient sur le sol.)
Par contre, l'aérojeep est un système fermé : il ne s'appuie sur rien, il n'éjecte rien. Il pourrait très bien fonctionner dans le vide ou en impesanteur ou les deux. De plus il dépenserait très peu d'énergie pour rester stationnaire, contrairement aux autres engins volants.
Voilà le hic : ce même principe physique (principe de l'action et de la réaction) qui permet aux fusées, aux hélicoptères aux oiseaux aux avions et aux montgolfières de voler, implique que l'aérojeep, en tant que système fermé, ne peut pas flotter : aussi ingénieux que soit son mécanisme, il doit sombrer.